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Qui doit dominer dans une relation de couple ?

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Dans une relation de couple, comme dans tous les rapports humains, on retrouve souvent un dominant et un dominé. L’époque est loin où les hommes dominaient nécessairement leurs épouses, exerçant leur autorité sur elles… celui qui domine à présent est souvent celui qui a le plus de caractère et de confiance en soi. Mais toute relation de couple repose-t-elle nécessairement sur ce type de modèle ? Le secret du bonheur, n’est-ce pas justement de vivre dans l’harmonie d’un rapport équilibré ?

Comment savoir qui est dominant et qui est dominé dans un couple ?

Dans certains couples, comme dans la relation du maître et de l’esclave, on sait tout de suite qui est le dominant et qui est le dominé. Domine celui qui prend le plus de décisions, qui ouvre le plus souvent la bouche, et qui influence l’autre dans ses choix de vie. On peut aussi distinguer le dominant du dominé en se basant sur les  » plus  » et les  » moins « . Le dominé est, ainsi, celui qui fait le plus d’efforts, le plus de corvées dans la maison, qui prend le moins de décisions… Dans les cas vraiment extrêmes, le dominant se repère aussi facilement que le nez au milieu de la figure ! Le dominé, qui est généralement timide et effacé, passe presque inaperçu. Il est celui qui dit le plus souvent  » oui  » ou  » d’accord  » et qui file doux. Dans les couples équilibrés, pourtant, il arrive souvent que l’un domine sur l’autre dans un domaine plutôt qu’un autre, et réciproquement. Pourtant, la relation entre dominant et dominé au sein d’un couple ne s’établit pas seulement en fonction du caractère de chacun. Elle a, très souvent, une source affective, s’exprimant dans le décalage entre deux partenaires dont l’un est beaucoup plus en demande d’affection que l’autre. C’est ce qu’on appelle la dépendance affective, qui peut aller jusqu’à la négation totale de soi-même au profit de son partenaire.

Dominant, dominé et dépendance affective

Le premier signe d’une dépendance affective de vous à votre partenaire est que c’est toujours vous qui êtes en attente de lui, et non le contraire. Vous passez vos journées à attendre qu’il vous appelle, vous avez hâte qu’il rentre du travail le soir ; sans lui, la vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Sans lui, vous vous sentez incomplet, inachevé, voire irréel, tandis que votre partenaire, lui, vit normalement, a une existence épanouie même en dehors de vous, un cercle d’amis, une profession dans laquelle il s’épanouit, des projets dans lesquels vous n’entrez pas forcément… ce qui ne le rend pas malheureux pour autant. Rien à voir avec vous, donc, qui n’arrivez plus du tout à contrôler vos sentiments à son égard. Pour votre partenaire, vous êtes prêt à tous sacrifier, vos amis, votre famille, votre travail, vos passions. Vous vous conformez spontanément à tout ce qu’il attend de vous, même s’ils s’agit de choses qui, en réalité, vous déplaisent. Ou plutôt, auraient déplu à votre ancien vous… vous savez, cette personne que vous étiez autrefois, avant de vous enfermer dans cette histoire d’amour ? Mais d’ailleurs, peut-on vraiment parler d’amour dans de telles conditions ?

Qui domine vraiment dans une relation de couple ?

Pourtant, les choses sont-elles si simples qu’elles en ont l’air ? Et si, contrairement aux apparences, le véritable dominé dans votre couple, c’était… le dominant ? Réfléchissez bien. N’est-ce pas vous qui vous accrochez de toutes vos forces à l’autre, avec vos récriminations constantes, vos reproches, vos menaces même ?  » Si tu me quittes, je me suicide « . Finalement, vous ne subissez pas la domination de votre partenaire comme une fatalité. Pour vous, c’est lui qui doit dominer votre relation de couple, que vous êtes incapable de concevoir autrement. Sans l’autre, sans son emprise sur vous, vous sentiriez complètement perdu ! Et en raison de cette dépendance affective qui mine votre relation, c’est vous qui empêchez votre partenaire de partir et, dans ce sens, qui le dominez. C’est vous qui lui imposez votre rythme, vos exigences, qui exercez sur lui votre pression affective. On considère souvent le  » dominant  » d’une relation de couple comme le  » méchant  » de l’histoire, mais l’est-il vraiment à tous les coups ? Ce n’est pas toujours si facile qu’on pense d’être dominant dans une relation. Souvent, le partenaire dominant se sent coupable de cette domination qu’il exerce, finalement, malgré lui. Il s’en veut de faire souffrir le dominé, de n’être pas à la hauteur de sa passion, de le décevoir dans son amour ; en un mot, de ne pas le rendre heureux. Et puis, toujours prendre les décisions, c’est fatiguant, à la fin ! Si, dans votre relation de couple, vous êtes celui qui domine, il vous est certainement déjà arrivé d’avoir envie d’être pris en charge, vous aussi, de la même façon que vous prenez en charge votre conjoint.

Rééquilibrer les rôles dans le couple

Dans un tel cas de figure, il est essentiel de rééquilibrer les rôles au sein du couple, afin de sortir de cette relation dominant/dominé à double tranchant qui, à long terme, finira par vous détruire tous les deux. Pour cela, le dépendant doit essayer de se sortir de ce désir de fusion qui engloutit le couple. Il doit se convaincre qu’affirmer sa personnalité ne signifie pas obligatoirement perdre l’autre. Et que dans le cas contraire, une rupture n’est pas la fin du monde, mais simplement la preuve que la relation, pour finir, était trop bancale pour pouvoir continuer. D’ailleurs, si la rupture est inévitable, ne l’affronterez-vous pas mieux si vous vous êtes d’abord reconstruit en tant que personne à part entière ? Une solution peut être de mettre un peu de distance entre vous et votre conjoint, afin de prendre le temps de vous retrouver en vous soustrayant à son influence, volontaire ou non. Il est également important que vous repreniez des activités, sportives ou artistiques par exemple, que vous changiez de travail pour un emploi mieux adapté à votre profil, bref, que vous cultiviez d’autres sources de satisfaction et d’estime de soi que le rapport de couple. Dites-vous que ce travail sur vous-même est la meilleure chance que vous vous donnez d’être apprécié à votre juste valeur par votre partenaire. Quant au dominant, il doit s’efforcer de déculpabiliser et de dialoguer le plus possible avec son partenaire, l’encourageant à poursuivre des activités personnelles, à se faire plaisir en dehors du couple, à mieux définir ses véritables besoins et attentes.
Au lieu de vous demander qui doit dominer dans une relation de couple, demandez-vous plutôt ce qui doit dominer dans une relation amoureuse… c’est-à-dire l’harmonie entre deux personnes ayant chacune une personnalité bien précise, des forces et des faiblesses dont le couple, pour être équilibré, doit profiter à parts égales !

Comment éviter les chicanes avec sa copine

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Il n’y a rien que vous détestez plus au monde que de vous chamailler avec votre copine pour des détails. Et pourtant, depuis quelque temps, ça n’arrête pas. Pourquoi votre copine passe-t-elle son temps à vous chercher des noises ? Et que pouvez-vous faire pour éviter les chicanes ?

Portrait de la copine chicaneuse

Votre copine a beau être adorable, elle a aussi ses petits défauts… comme, par exemple, de vous reprendre sur chaque mot que vous prononcez, de vous contredire en permanence, de chercher la petite bête en chacun de vos actes ! Oh ! Elle n’est pas agressive, loin de là. Simplement, elle aime discuter, parlementer même.  » Je comprends que tu aies envie d’aller au cinéma avec tes copains ce soir, bien sûr, pas de problèmes… Mais quand même, tu pourrais penser à moi, te dire que ça ne va pas être drôle, ce soir, d’être toute seule… Dis donc, tu la trouves à ton goût, la serveuse, non ? Si si, je t’ai bien vu, lui faire ce clin d’oeil… Ah, tu as envie d’aller à la campagne ce week-end ? D’accord, on fera ce que tu veux, mais moi je préfère la mer, tu le sais bien !  » Vous reconnaissez votre copine dans cette façon de contester tous vos projets en permanence, de critiquer vos faits et gestes, en bref, de chercher la petite bête chaque fois que vous prenez une initiative, ou que vous exprimez votre personnalité ? Pas de doute, vous êtes tombés sur une reine de la chicane ! La chicaneuse est tout en souplesse, elle ne vous attaque jamais de front. Même, elle ne vous fait pas de scènes à proprement parler. Simplement, elle vous fait passer le message de son insatisfaction en vous cherchant des noises en permanence, et vous trouvez ça pire, à la longue, qu’une bonne vieille scène de ménage ! Surtout, un sentiment déplaisant finit par vous envahir, aussi insidieux que les perpétuels reproches de votre moitié : la culpabilité. Sous le coup des chicanes, à la longue, vous vous sentez coupable. Seulement, vous ne savez pas de quoi… d’être vous-même ? De préférer le bleu au rouge ? D’avoir dit blanc au lieu d’avoir dit noir ?

Pourquoi toutes ces chicanes ?

En couple avec une chicaneuse, donc, vous vous sentez coupable, mais vous ne savez pas de quoi. Et comme vous ne savez pas de quoi, vous êtes dans l’incapacité totale de vous défendre ! Mais rassurez-vous. A moins d’être vraiment tombé sur une éternelle insatisfaite, qui prend son pied en vous accablant toute la journée de ces insidieux petits reproches mieux connus sous le nom de chicanes, tout n’est pas perdu. La chicaneuse a ses raisons, bonnes ou mauvaises, de vous mettre constamment des bâtons dans les rues. Et la première, généralement, c’est que sous ces taupinières, se cache une sacrée montagne. En d’autres termes, si votre copine vous chicane sur votre façon de vous habiller, de lui répondre ou même de la prendre dans vos bras, ce n’est pas tant parce que votre chemise, vos réponses ou vos étreintes lui déplaisent, que parce qu’elle vous en veut pour quelque chose de beaucoup plus grave. Voilà, c’est aussi simple que ça : votre copine est fâchée contre vous. Elle vous en veut parce qu’elle trouve que vous la délaissez, par exemple. Seulement, l’idée de déclencher une grosse scène, un cataclysme, ou même de vous déballer ses reproches, la bouleverse. Du coup, elle ne vous dit rien. Au lieu de vous avouer qu’elle a la sensation très nette que vous la négligez, que vous ne vous occupez pas assez d’elle, elle vous exprime sa frustration en s’attachant à des détails sans aucune importance, reliés, en profondeur, à un seul grief, mais celui-là, beaucoup plus important !

Se disputer, c’est plus compliqué que chicaner !

Mais pourquoi, me direz-vous, votre copine préfère-t-elle chicaner plutôt que de vous dévoiler, une bonne fois pour toutes, le véritable motif de sa colère à votre encontre ? Eh bien, c’est simple. Souvent, les querelles sont taboues dans le couple. On est convaincu que se disputer, ça signifie qu’on ne s’entend pas, que le couple est en crise. Ou alors, on croit que la colère et les conflits détruisent la relation : un peu comme si, en vous disant que vous l’avez blessée pour un motif bien précis, votre copine avait le sentiment que vous alliez lui en vouloir à mort et, par là-même, qu’elle allait tout détruire entre vous. Oui, bien sûr, c’est contradictoire… car les chicanes perpétuelles, en fait, il n’y a rien de mieux, à la longue, pour détruire un couple à petit feu. En vous cherchant continuellement des noises, votre copine court plus de risques d’épuiser votre patience et de vous détourner d’elle, qu’en déclenchant un conflit qui, une fois l’abcès crevé, a de bonnes chances de se résorber. Conséquences contradictoires, donc, mais effets contradictoires aussi : une fille qui cherche tout le temps des chicanes à l’autre pour éviter une grosse crise de couple (ou ce qu’elle imagine comme telle) ne se pas toujours compte qu’elle contourne le conflit, ça oui, mais qu’à sa place, elle finit par créer une situation de crise sous-jacente, qui, au bout du compte, n’aura pas besoin de grand-chose pour exploser et se transformer en le cataclysme tant redouté ! Alors, ce n’aurait pas été mieux de commencer par là ?

Comment éviter les chicanes avec sa copine ?

Maintenant que vous voilà mieux renseigné sur l’origine des observations aigres-douces dont votre copine vous abreuve à longueur de temps, vous devez commencer à entrevoir une ou plusieurs techniques pour vous en sortir. La cause des chicanes, on le répète, c’est un reproche plus grave, une colère plus précise que, pour une raison ou pour une autre, votre copine tient rentrée. Et si cette raison, c’était vous ? Si ce n’était pas tant la peur de provoquer un conflit irréparable qui retenait votre douce moitié, mais votre propre caractère de cochon, et les freins que vous mettez dans la communication de votre couple ? Creusez-vous la mémoire et essayez de revenir un peu en arrière : votre copine a-t-elle essayé, dernièrement, de vous faire un reproche bien précis ? De vous parler de votre attitude en général, de vous expliquer que certaines choses la blessaient, ou la mettaient mal à l’aise ? Vous l’avez interrompue tout de suite, lui disant qu’elle n’allait pas commencer, hein, ou alors, en relativisant le sens de ses paroles ? Vous l’avez peut-être bloquée, et elle vous l’exprime maintenant à sa façon. Alors, un conseil : n’essayez pas d’empêcher votre copine de vous déballer ce qu’elle a sur le coeur. Même, encouragez-la à vous parler, le plus souvent possible. Rappelez-vous que les femmes ne sont pas tout à fait comme vous, qu’elles ont besoin d’étaler leurs sentiments au grand jour, de vous communiquer leurs états d’âme. Et que, si elles ne le font pas, pour une question de caractère ou parce que vous les en empêchez, ça se retournera contre vous d’une façon ou d’une autre !